” Palimpeste ” (Centre Ken Saro-Wiwa)

Palimpeste, 25 x 8 mètres
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Peinture monumentale conçue pour la façade du centre Ken Saro-Wiwa à Paris, curatée par Art Azoï.
Ici, le mur cesse d’être une surface inerte pour devenir un palimpseste – un lieu de mémoire, de résistance et de renouveau. Le centre Ken Saro-Wiwa, portant le nom d’un poète et activiste réduit au silence pour sa voix, se transforme en un champ résonant où formes et couleurs dialoguent avec l’histoire.
La composition se déploie comme une trame poreuse : la géométrie stricte de la grille architecturale est bousculée par des courants chromatiques, surgissant et se ramifiant tels des veines d’énergie souterraine. La façade, autrefois statique, oscille désormais entre ordre et flux, entre langage et insistance organique de la vie qui s’infiltre dans ses failles.
Cette intervention est moins une image qu’une activation : le bâtiment acquiert une nouvelle peau, vivante et changeante, une surface qui respire avec son environnement et absorbe le passage du temps. Elle est à la fois manifeste et chambre de résonance – une architecture réenchantée, vibrant des luttes inachevées qu’elle porte, et se projetant comme horizon de possibilité collective.
Merci à Art Azoï, Elise Herszkowicz, Centre Ken Saro-Wiwa, pour l’accueil et l’organisation, merci à mon assistant Wordersss, merci Ludovic Prigent pour la vidéo et les photos.
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Monumental painting designed for the façade of the Ken Saro-Wiwa Center in Paris, curated by Art Azoï.
Here, the wall ceases to be an inert surface to become a palimpsest—a place of memory, resistance, and renewal. The Ken Saro-Wiwa Center, bearing the name of a poet and activist silenced for his voice, is transformed into a resonant field where forms and colors converse with history.
The composition unfolds like a porous weave: the strict geometry of the architectural grid is disrupted by chromatic currents, emerging and branching like veins of subterranean energy. The façade, once static, now oscillates between order and flow, between language and the organic insistence of life seeping into its fractures.
This intervention is less an image than an activation: the building acquires a new skin—alive and changing—a surface that breathes with its environment and absorbs the passage of time. It is at once a manifesto and a resonant chamber—an architecture re-enchanted, vibrating with the unfinished struggles it carries, and projecting itself as a horizon of collective possibility.
Thanks to Art Azoï, Elise Herszkowicz, the Ken Saro-Wiwa Center for the welcome and organization, thanks to my assistant Wordersss, and thank you Ludovic Prigent for the video and photos.